Éditeur : MFZ

Année : 1996

Support : MSX 2



Ca y est, je l'ai ! Enfin ! Oubliez tout ce que j'ai dit jusqu'à présent sur les bons et les mauvais, j'ai le jeu ultime, celui qui va changer la face du monde ! Celui qui va enfin nous permettre d'apprécier tous les jeux sortis sur toutes les consoles, tous les ordinateurs et même sur les téléphones portables en noir et blanc de notre jeunesse ! Vous ne me croyez pas ? Vous pensez que Sonic 3D Blast 5 est vraiment une daube et que Plumbers Don't Wear Ties est vraiment ce qui se fait de pire dans les bas fonds du jeu vidéo ? Et bien ôtez ces idées de vos têtes, car je vais vous présenter certes un homebrew, certes sur MSX2, mais un jeu qui aurait même été refusé sur V-Smile Pocket : Guido's Lost in Plantinus.


Guido's Lost in Plantinus est un jeu de plate-forme développé par de manière non officielle par MFZ en 1996, soit onze ans après la sortie officielle du MSX2. Difficile de donner plus d'informations sur ce jeu, même Google n'est pas notre ami pour ça.

Le but du jeu est de mener un jeune enfant à suivre le chemin d'un parc semé d'embûches, notamment de gros trous et de bestioles qui doivent être venimeuses car on meurt au moindre contact. Bien entendu, je dis ça en fonction de ce que j'ai vu lors de mes parties, car comme dit plus haut, il n'existe pas vraiment d'informations fiables sur ce jeu.

A vous de mener ce jeune roux là où il veut aller de manière totalement pacifiste.


Pour faire court, car je n'ai pas envie de m'éterniser sur ce jeu, il s'agit de la plus grande régression technique que j'ai vu dans ma « carrière » de gamer. La quasi-totalité des jeux sur Atari 2600 sont plus beaux et donnent plus envie à nos yeux de rester ouverts ! Les niveaux se ressemblent tous graphiquement au sens propre du terme : le même fond, les mêmes couleurs et les mêmes décors proches (c'est-à-dire des carrés au dessus de votre tête). Absolument rien ne change.

Et que dire de l'animation du jeu en deux images par secondes. Oui, et je trouve que je suis généreux ! Le jeu est lent et ultra saccadé dans ses « animations », au point qu'on a l'impression de changer manuellement un dessin d'enfant pour avoir la suite du niveau devant soi ! Sans oublier un manque d'animation pour à peu près tout : les ennemis, les plates-formes et même votre petit rouquin ! Ce dernier n'a le droit qu'à deux animations, la fluidité est donc réduite à l'extrême. Vous vouliez un retour à l'époque des Pong-likes ? Non ?! Et bah tant pis, on ne vous laisse pas le choix. Et quand je dis deux animations, il faut la trouver la deuxième : on voit quelques petits pixels bouger au niveau des jambes, c'est tout. Bref, une véritable calamité graphique, je ne vois pas qu'est-ce qui pourrait sauver le jeu à ce niveau.


Parlons aussi brièvement de la qualité sonore du jeu. Si vous ne connaissez pas ce dont est capable le MSX2, je vous conseille de vous faire une idée en allant sur un célèbre site de streaming de vidéos sur Internet ; c'est certes un peu cheap, mais pour le milieu des années 80, c'était pas si mal. Mais une chose est sûre, ce ne sont pas les musiques de Guido's Lost in Plantinus qui mettent en valeur le chipset son de l'ordinateur ! Les musiques ont toutes un goût de déjà entendu un peu plus tôt dans la partie, notamment parce qu'elles ont toutes un air guilleret et enfantin. Mention spéciale à musique du premier niveau que vous entendrez très (trop) souvent et qui vous prendra la tête après deux notes. Et puis sinon ça coûterait trop cher, il n'y a pas de bruitage dans ce jeu.


Pour ce qui est de la prise en main, on reste dans le sommaire : seules les flèches du clavier servent (à part la barre d'espace pour le menu), afin de se déplacer à gauche et à droite, et la flèche du haut pour sauter. Les sauts se font assez bizarrement et nécessiteront un peu de temps avant d'être maîtriser : en effet, il faut d'abord sauter avant de pouvoir se diriger dans son saut, et maintenir la flèche du haut pour sauter plus longtemps et plus haut. Sans oublier que Guido est lent comme un escargot, il faudra activer le saut bien avant qu'un ennemi fonce sur vous, sinon, ce sera la perte de vie frustrante assurée. Tout comme les sauts au dessous des gouffres, il faut bien s'approcher du bord, sauter à fond et se diriger vers la droite. Et si vous ne respecter pas cela, et bah ce sera une nouvelle perte de vie frustrante d'assurée.

Le jeu doit sans doute être long, personnellement je ne suis pas allé bien loin, notamment parce que la léthargie du héros nous fait perdre très souvent nos trois pauvres vies. On peut juste noter que dans le premier monde, il y a dix niveaux. Mais combien de mondes...


Un peu court n'est-ce pas ?! Mais que dire de plus sur ce jeu qui ne donne pas envie d'être joué dès son lancement ? Alors je pourrai vous parler du temps qui passe, des vacances d'été au bord de la plage ou du prochain test que je ferai. Mais est-ce vraiment utile pour ce loose test, sachant que je ne parlerai plus du jeu que je suis censé tester. Mais est-ce que vous avez vraiment envie d'entendre parler d'un jeu comme celui-ci ? C'est bien ce que je me demande en tapant ces quelques mots sur mon clavier pour essayer de remplir le cahier des charges demandé par le boss en ce qui concerne les tests sur le site, et je me dis que quand il verra ces quelques mots, je me ferai sans doute souffler dans les bronches parce que je parle pour ne rien dire.

Ah si : pourquoi un système de points dans ce jeu ?


Verdict: Guido's Lost in Plantinus n'est clairement pas un bon jeu, c'est pourquoi je me demande encore pourquoi je l'ai testé.


bigvilo

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