Date de sortie française : novembre 1986

Éditeur : Sega

Genre : course arcade

Support : arcade

 

Aaaah, les années 80... Les joueurs s'en rappellent avec nostalgie, de ces consoles de salon peu évoluées avec leurs jeux à 500 francs qu'on peut recommencer autant de fois qu'on veut, et de ces salles où les ados et les jeunes adultes se réunissent après les cours ou le boulot pour s'adonner à des jeux plus élaborés dans des bornes parfois impressionnantes, mais où il faut avoir le porte-monnaie bien rempli pour espérer jouer une demi-heure au même jeu. Je parle bien entendu des salles d'arcade, qui ont commencées à dépérir dans les années 90 (malgré de belles évolutions) pour presque disparaître au début du nouveau millénaire. Mais pour en revenir aux années 80 et à ces fameuses salles, un jeu de course était très populaire par le fun qu'il proposait mais aussi sa conduite plutôt réaliste pour l'époque. Ce titre de Sega faisait parti de l'âge d'or des salles, donc si je vous parle d'Outrun, vous aurez tout de suite compris que je vais vous parler d'un titre plus que culte !



Outrun est un jeu de course (ou plutôt un jeu de conduite) sorti en 1986 dans les salles d'arcade. Avec sa borne dédiée rappelant une Ferrari version miniature, on se glisse dans le fauteuil de notre grosse cylindrée et on part avaler du bitume pour arriver à bon port et faire plaisir à la belle blonde qui est assise à la place du mort. Mais attention : la moindre erreur de conduite peut vous être fatale, car le temps est compté !

 

Graphismes :

Bien qu'étant en 2D, Outrun propose une vue de dos avec un effet de défilement assez intéressant, donnant parfois un très bon effet de profondeur et de progression en quasi-3D. L'impression de vitesse est donc bien rendu grâce à cet effet.

Le rendu 2D est plus qu'excellent pour l'époque, peu de titres en arcade lui arrive à la cheville, et encore moins sur consoles de salon (dites vous qu'à l'époque sur console, on avait Enduro Racer...). Le jeu propose d'ailleurs plusieurs environnements avant d'arrivée à la fin de la course, avec à chaque fois une âme différente et les décors qui vont avec : et malgré la vitesse, on arrive plutôt bien à voir les détails aussi bien sur la route qu'aux abords, donnant plus de réalisme à notre conduite. Dis comme ça, on a l'impression que c'est un bon titre mais sans plus, mais dites vous qu'à l'époque, Sega avait réussi à mettre une sacrée claque et à la concurrence et aux joueurs, car le rendu est fluide, avec une vitesse de défilement incroyable et tout de même une précision impressionnante.


Musiques :

Les quatre seules musiques d'Outrun, que l'on peut choisir sur son autoradio avant de débuter la course, ne sont pas seulement d'excellentes musiques rythmées et sentant bon le soleil et les vacances, elles sont tout simplement devenues cultes, étant même rentrées dans l'inconscient collectif des joueurs ! Passing Breeze est assez calme et fait penser à une balade en cabriolet au bord de la plage sur un coucher de soleil, donc pour une conduite moins nerveuse et moins stressante (sur 74.6FM), tandis que Splash Wave donner justement l'impression de l'inverse : du rythme, de la puissance, des cuivres et un rythme entraînant pour aller plus vite sur cette route qui n'appelle que nous (sur 80.3FM). Last Wave est la musique qui vous entendrez une fois la partie terminée à l'écran des scores, indiquant bien une fin de vacances, une fin d'escapade bref, la fin d'une belle aventure). Enfin, Magical Sound Shower est la musique la plus connue : avec son rythme endiablé, ses multiples instruments exotiques et ses phases de musiques plus fraîches, on a vraiment l'impression d'avoir le coude sur la portière, cheveux au vent et tous nos soucis derrière nous. Toutes les musiques sont des boucles, mais elles sont bien plus longues que dans les autres jeux, évitant ainsi la lassitude et proposant ainsi une course moins barbante, à tel point qu'on peut presque finir la course sans entendre deux fois la boucle ! Rien à redire sur la bande-son d'Outrun, peut-être son point fort devant la conduite, même aujourd'hui on ne trouve des musiques avec une telle qualité dans un jeu de course.

 

Maniabilité / gameplay :

 

La borne d'Outrun était une borne dédiée : on était donc assis dans un siège avec l'écran devant nous, ce qui améliore déjà la qualité de jeu et l'immersion, on jouait au volant avec deux pédales (accélération et frein) et un levier de vitesse pour aller encore plus vite (alors oui, il n'y a que deux vitesses dessus, mais ça suffit amplement, et c'était déjà assez rare pour l'époque). Certaines bornes possédaient d'ailleurs une grille de ventilation pour avoir l'impression de vitesse !

Mais venons-en à ce qu'il se passe dans le jeu. Outrun se rapproche le plus de ce qu'on pourrait appeler de la simulation à l'époque. Certes, on va vite et on va toujours tout droit, mais chaque erreur est fatale et vous empêchera soit de finir la zone dans laquelle vous êtes, soit sur le plus long terme à finir la dernière zone de votre course car vous aurez perdu trop de secondes à chaque checkpoint où vous pouviez en amasser. Mais je m'égare : les virages, les obstacles et votre vitesse peuvent devenir de terribles ennemis si vous ne connaissez pas votre route pratiquement par cœur. Faut bien que la machine servent à ramasser vos piécettes...

 


Scénario :

Le jeu fonctionne à base de checkpoints que vous trouverez à chaque début de zone de course, car à chaque fin de zone, vous aurez un embranchement de deux routes, sur la droite la plus dure, et sur la gauche la plus facile (en théorie). Le tracé pourra être différent à chaque course selon vos combinaisons de routes, et vous aurez une petite animation de fin différente selon l'endroit où vous arrivez.

 

Replay value :

Jeu d'arcade oblige, vous n'avez pratiquement aucune chance de finir une course avec votre premier crédit, ou alors vous êtes le Messie attendu par tous les adeptes de Sega. Il faudra donc recommencer encore et encore avant d'espérer voir le bout de la route.

De plus, du fait de la présence d'embranchements à chaque fin de zone, vous pouvez personnaliser vos courses, ou alors recommencer à chaque fois pour essayer de finir chaque zone de la course (même celle du milieu) et voir les cinq animations de fin possible. Et vous allez devoir en mettre des pièces de 5 francs avant de réaliser vos objectifs !


Conclusion :

Même s'il lui manque un mode deux joueurs pour savoir qui a le plus gros (moteur), Outrun est un classique parmi les classiques. Beau, agréable et proposant un défi relevé qu'on prendra du plaisir à relever, il fait parti de ces titres sur lesquels on aime revenir de temps en temps, ne serait-ce pour ses musiques magnifiques.


bigvilo


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Émulateur: http://www.gametronik.com/site/emulation/mame/

Rom: http://www.gametronik.com/site/fiche/mame/Out%2520Run/

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