Date de sortie française : 1987

Éditeur : Escape [Westone] / Sega

Genre : Plateforme

Support : Master System

L'année 1986 est une bonne année pour le Jeu Vidéo, The Legend Of Zelda, Metroid, Dragon Quest, Arkanoid, Bubble Bobble, OutRun, Castlevania ... ainsi que Wonder Boy ! SEGA décida de demander au devellopeur Escape [plus tard renommé Westone] un jeu de plateforme pour son système d'arcade "System1" qui a déjà servi de support pour des titres comme Choplifter ou Flicky. Escape se mis alors au travail et le resultat était à la hauteur des esperances du constructeur nippon, l'accueil critique et public fut au rendez vous. Un portage sur SG1000 [première console de salon de SEGA] fut produit la même année, mais cette version est remaniée, pas mal de chose supprimé, surtout lié à la différence entre les deux hardware. Puis vint la Master System [ou SEGA Mark 3 au Japon], plus d'excuse technique cette fois. Alors que vaut Wonder Boy sur Master System ?

[RETRO TEST] Wonder Boy

Wonder Boy c'est un jeu de plateforme tenant sur une cartouche Master System [il était sous forme de carte dans sa version SG1000], l'un des titres cultes de la Master System, le premier d'une saga qui a eu enormement de succès et c'est vu porté sur moultes supports, même jusque chez l'ennemi Nintendo en reproduisant le jeu [avec Hudon Soft aux commandes] et l'appellant Adventure Island. SEGA n'ayant déposé de droit que sur le nom du personnage principal, le titre du jeu ainsi que les boss de fin de niveau, étrange mais cela faisait surement parti du deal avec Escape. Il débarqua en 1987 dans le monde entier sur cette console avec quelques ajouts par rapport à la version Arcade que nous verrons plus bas.

[RETRO TEST] Wonder Boy

Graphismes :

Très similaire à ceux tournant sur borne, bien qu'un peu plus "clair" et disposant d'une interface différente, c'est un joli jeu sur Master System, peut être pas le plus détaillé, mais il est beau dans sa simplicité, les animations sont fluides, les ennemis variés et "amusant". C'est un jeu rose bonbon qui est agréable à l'oeil donc.

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Musiques :

Le theme du premier niveau est culte et reconnaissable dès la première note, c'est dire. Bon les musiques des autres niveaux un peu moins, faut dire que le n'étant pas spécialement facile, on se souvient surtout du premier niveau. Le jeu reste constant dans ce domaine, les bruitages sont corrects également.

Maniabilité / gameplay :

C'est là que le bas blesse, hélas, TomTom court, partout, tout le temps, plus ou moins vite selon la pression ou non sur le bouton servant à courir plus vite [et donc sauter plus haut en appuyant sur le bouton de saut et le bouton de course], mais on a l'impression qu'il court sur la glace, tout le temps ... a tel point que l'on ne voit pas de difference dans le monde des glaces que dans le monde de la foret. Cette "latence" rend le jeu extrement imprécis et délicat dans les phases de plateforme demandant une certaine justesse. On finit par s'y habituer, et cela fait parti de l'ADN de Wonder Boy, mais malgré tout, il n'est pas rare de voir son personnage tomber lamentablement dans l'eau sans même avoir sauter ... alors qu'on a pressé ce !%£$ de bouton. On notera également l'introduction de la barre d'endurance, et non de vie. Cette dernière se vide rapidement lorsque Tom Tom court [ou pas] et se recharge en attrapant fruit et autres items. Il y a même une petite fée qui vous rendra invincible à la manière de l'étoile dans Super Mario Bros, il peut même faire du skateboard ...

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Scénario :

Wonder Boy c'est avant tout l'histoire de TomTom [ou Bock Lee Temjin au Japon], une sorte d'homme de cromagnon, a qui l'on a piqué la gonzesse, Tanya [ou Tina au Japon]. Le kidnappeur n'est autre que Drancon, le roi maléfique ... On fait dans l'original donc. On passera par la forêt, la grotte, le pays des glaces et j'en passe pour la retrouver. A noter que la version Master System dispose de 9 niveau [composé de 4 mondes chacun, avec un boss à la fin du 4e monde], soit 2 de plus que la version Arcade. Et tout comme la version Arcade, un niveau supplémentaire est accessible en fin de jeu si vous avez trouver toutes les poupées Tanya [ou Tina].

Replay value :

Difficile à dire, on peut y rejouer, pour voir Tom Tom faire du skateboard ou écouter les musiques, mais on mourra rapidement, il faudra alors s'armer de patience pour avancer, encore et encore. Les "Continu" sont infinis, alors pas de soucis à ce niveau.

[RETRO TEST] Wonder Boy

Anecdotes

Sans avoir jouer à ce jeu, vous aurez peut être l'impression d'y avoir déjà joué, mais pas sur Master System. Alors oui il a été porté sur GameGear, et si ce n'est la taille de l'écran, rien n'a changé. Mais comme indiqué en introduction, "Wonder Boy" a connu le succès sur d'autres machines, sous un autre nom, Adventure Island.

Il y a eu Adventure Island 1, 2, 3, 4 [NES/Famicom], New Adventure Island [PCE], Super Adventure Island 1 & 2[SNES] ... mettant en scène Takahashi Meijin, célèbre joueur de l'époque.

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Adventure Island sur NES, PC ENGINE & SUPER NINTENDO

Conclusion :

Wonder Boy est un bon jeu, pour qui saura garder son sang froid et aime les jeux de plateforme "mignons" et à la durée de vie, pas si courte.

Lenny

Retrouvez l'émulateur et la rom du jeu sur Gameboy chez notre partenaire

Émulateur: http://www.gametronik.com/site/emulation/master_system/

Rom: http://www.gametronik.com/site/fiche/master_system/Wonder%2520Boy/

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