Date de sortie : 1989

Éditeur : Imageworks

Genre : Shoot'em Up

Support : Atari ST


L'Atari ST n'a peut-être pas été dans tous les foyers au cours des années 80 et n'a pas marqué tous les joueurs de cette génération (il faut dire qu'on était encore dans l'optique qu'un micro-ordinateur servait à travailler, qu'il coûtait assez cher et qu'il était parfois rebutant de lancer un jeu), mais il n'empêche qu'il a vu naître de très bons jeux, certes souvent de moindre qualité que sur Amiga (mais on ne peut pas tout avoir hein). Preuve en est avec la première version du shoot'em up Xenon 2 : Megablast made in The Bitmap Brothers, la boîte de développeurs un peu rockstars qui n'hésiteront pas à se mettre en avant à une époque où les développeurs sont souvent passés à la trappe des crédits de fin de jeu, laissant la récolte des lauriers par l'éditeur.


Xenon 2 : Megablast est un shoot'em up spatial à scrolling vertical. Vous devrez parcourir les différents niveaux du jeu et battre chaque boss pour enrayer les attaques ennemies. Pas grand chose d'autres à dire, vous êtes ici pour dégommer de l'alien !


Graphismes :

L'Atari ST nous prouve qu'il en a dans le ventre avec ce genre de jeu. L'animation est fluide (bien que parfois un peu lente pour le joueur d'aujourd'hui), les décors et les ennemis sont très bien détaillés et les boss possèdent un certain charisme. Surtout que vous l'aurez peut-être remarqué en y jouant, mais les envahisseurs font parti de deux catégories : l'une organique, avec des vers spatiaux, des espèces de coraux qui vous attaqueront de côté ou encore un... caméléon, et l'autre mécanique, avec des ennemis fait de ferraille, mais ressemblant assez peu au vaisseau que vous pilotez. Peu d'autre chose à dire à ce niveau sur ce jeu,sauf peut-être que les fans de shmups japonais seront un peu déçus du manque de folie des upgrades que vous transportez avec vous et de leurs effets visuels.


Musiques :

Un point qui a très vite fait la renommée du titre : sa bande-son. On est dedans dès le début, car le thème du jeu a été composé par le groupe britannique de Bomb the Bass. Cela nous permet d'avoir une musique d'assez bonne qualité, donnant de la fougue et du rythme aux premiers instants de jeu. Pour ce qui est des bruitages proposés, ils sont assez discrets, ce qui est dommage, car c'est une des parties de la magie d'un shoot'em up que de croire que tout explose autour de soi.


Maniabilité / gameplay :

Le jeu dispose d'une pris en main facile : on se déplace avec les flèches et on utilise une touche pour tirer. Simple et efficace, mais du coup, pas de smartbomb pour se sortir de situations difficiles ; enfin si, mais vous devez la ramasser, elle s'utilise tout de suite et vous la trouver rarement.

Votre vaisseau se déplace assez lentement quand on regarde certains jeux de l'époque, peut-être parce que les décors sont un peu plus fournis qu'un simple fond noir « étoilé », et il en est de même pour vos tirs, possédant une cadence assez lente que l'on tire en continu ou en martelant la touche (même si là, la cadence est plus élevée). Mais les upgrades d'attaque (à ramasser ou à acheter à la fin d'un niveau) vous permettront de vous équiper de pas mal d'autres tirs, occupant une très grande partie de l'écran arrivé un certain moment (au point qu'on ne puisse pas rater une vache dans un couloir sauf si on le fait exprès, et encore), ce qui rattrape un peu cette faible cadence.

Mais le véritable point fort et novateur du jeu, c'est de pouvoir reculer. Quoi ? Non, je ne parle pas de pouvoir déplacer son vaisseau vers le bas de l'écran, je parle réellement de revenir en arrière dans le niveau, de manière assez lente au cas où si vous voulez éviter une vague d'ennemis ou sortir d'un cul-de-sac que vous n'auriez pas vu. Et ça, c'est le pied ! Enfin, vous disposez d'une barre de bouclier, ce qui permet de survivre à une éraflure de vos ennemis, et qui aide bien vu la difficulté sélective du jeu.


Scénario :

Le scénario est assez anecdotique car uniquement présent dans le manuel du jeu (et pas vraiment relayé dans le jeu) : les Xénites, extra-terrestres au but assez flou, ont disséminés cinq bombes à travers l'espace-temps, provoquant des radiations qui ont altérées l'écosystème des galaxies concernées, provoquant mutations organiques et mécaniques. Il faudra donc les retrouver et les détruire aux commandes de Megablaster, un chasseur de l'espace fait pour tuer. Je vous l'avais dit, anecdotique.


Replay value :

Le jeu est difficile, très difficile. Il faut dire que c'est un shmup, et que c'est un genre qui se mérite. Finir le premier niveau ne se fera pas du premier coup ni lors de la première partie, il faudra recommencer et recommencer des fois avant de voir le boss, au point de connaître les apparitions des patterns d'ennemis par cœur (et croyez moi, il vaudra mieux) pour s'en sortir. Le jeu est de très bonne qualité, donc vous y reviendrez au moins une ou deux fois pour tenter de le finir.


Conclusion :

Xenon 2 : Megablast n'est pas resté à travers les âges, mais il possède une aura, celle des jeux d'ordinateurs des années 80 qui étaient de véritables perles sans pression d'éditeurs voulant sortir des jeux à une date voulue. Si vous aimez les shoot'em up, testez le au moins une fois, vous ne le regretterez pas.


bigvilo


Retrouvez l'émulateur et la rom du jeu sur Atari ST chez notre partenaire www.gametronik.com

Emulateur: http://www.gametronik.com/site/emulation/atari_st/

Rom: http://www.gametronik.com/site/fiche/atari_st/Xenon%25202%2520-%2520Megablast/

jeux collector retrogaming collection jeu jeux video collectionneur musée sega nintendo sony atari microsoft lenny shintracteur vaergas collector import Sony Playstation 3 (PS3), Playstation 2 (PS2), PSP, PSone - Nintendo Wii / Revolution, DS Lite, DS, Gamecube, Nintendo 64, Game Boy Advance SP, GBA, Gameboy, SNES Microsoft Xbox, Xbox 360 (X360), Windows Vista, Windows XP - Sega Dreamcast, Saturn, Master System, Game Gear - N-Gage QD, Neo Geo, GP32, GP2X, Gizmondo, Atari, Amiga, Amstrad