Date de sortie française : 22 juin 2001

Éditeur : Nintendo

Genre : adresse

Support : Gameboy Advance


Vous aimez les jeux méconnus, à l'univers totalement barré et au potentiel énorme ? Vous en avez marre de tous ces jeux qui se ressemblent et qui ne proposent rien de nouveau ? Si, en plus de ça, vous êtes agiles avec vos petits doigts, un jeu est peut-être fait pour vous : Kuru Kuru Kururin.



Pourquoi un nom aussi incompréhensible pour un jeu du genre ? Et bah bonne question. Une chose est sûre, c'est que Kururin est le nom du petit oiseau que vous allez en partie incarner. Pourquoi en partie ? Parce que vous l'incarnerez via l'avion à deux hélices qu'il va devoir piloter pour retrouver les autres oiseaux de sa famille qui se sont un peu perdus en chemin.


Graphismes :

Sorti presque en même temps que la GBA, Kuru Kuru Kururin (que je ne renommerai pas KKK) n'est pas une claque graphique comme on pourrait l'attendre à la sortie d'une console (comme l'avait fait Mario Kart Super Circuit, exploitant très bien les capacités de la console, la rapprochant d'une SNES) mais nous propose de la couleur en veux-tu en voilant. Vous verrez également dix thèmes différents, correspondant aux dix zones à explorer. Vous pourrez aussi, via des bonus trouvés sur votre trajet, modifier l'apparence de vos hélices pour la fin du niveau.



Musiques :

Comme bien souvent dans les jeux du genre, on retrouve des musiques qui collent avec le lieu dans lequel on est, avec bien entendu une part de cliché. Elles restent très sympathique, mais il vous arrivera de couper le son au bout d'un moment, car vous les entendrez en boucle à partir d'un certain moment... à force de recommencer le niveau !


Maniabilité / gameplay :

LE point fort du jeu. La prise en main est rapide et conviendra à tous les joueurs. Le jeu se jouera essentiellement avec les touches directionnelles de la console, afin de déplacer votre hélico dans les dédales de votre aventure, et ainsi arriver en fin de zone. L'hélico tourne sur lui-même, ne peut être ralenti ni arrêter, il faudra donc faire preuve d'un bon timing, d'une bonne dose d'appréhension et de jugeote pour s'en sortir indemne. Vous pourrez cependant accélérer en appuyant sur A, en prenant le risque de heurter une paroi. Il est également (et sera très fortement) recommandé d'utiliser les ressorts que vous croiserez, afin de changer le sens de rotation de votre engin, si bien entendu vous le toucher du bon côté.

Et pour corser votre tâche, les parois du tracé vous seront fatales : si vous les toucher avec une hélice, vous perdrez un cœur et trois secondes sur votre temps total. Trois touches et c'en est fini pour vous. Heureusement, vous aurez le droit de vous reposer sur de grandes zones identifiables grâce à un énorme cœur rose, redonnant également toute votre vie. Ce ne sera pas de refus, car à part quelques petites zones où vous ne perdrez pas de cœur (de petits ou longs carrés ou rectangles) qui vous aiguilleront dans votre calvaire, vous n'aurez pas de repos.



Scénario :

Pourquoi manipuler une barre dans des labyrinthes étriqués ? Voici le pourquoi du comment : vous êtes un petit oiseau bleu, Kururin, qui va devoir partir à la recherche des membres de votre famille et amis à travers dix lieux (pour trente niveaux si on ne compte pas le didacticiel). Pour cela, vous prendrez votre gros hélicoptère à deux hélices, pas très maniable dans les petits endroits. Un petit scénario sympathique assez enfantin pour un jeu qui ne l'est pas forcément dans son principe.


Replay value :

Le jeu dispose de différents modes : Practice pour s'entraîner, Challenge pour tenter de battre ses temps, Versus pour jouer jusqu'à quatre avec une seule cartouche (et quatre consoles reliées via câble link) et le mode Adventure, où vous devrez venir à bout des chemins qui vous sont imposés.

Dans ce mode, vous aurez quelques niveaux d'entraînement puis vous passerez sur une carte où vous devrez venir à bout des trente casses-tête qui composent le jeu. Et croyez moi, le jeu est dur : vous allez devoir recommencer et recommencer et recommencer les niveaux avant de trouver le parcours presque parfait (ou faire preuve d'un peu de chance) pour arriver à la zone d'arrivée. A partir du cinq-sixième niveau, ne croyez pas finir les tableaux en une ou deux fois ! Plus vous irez, et plus il faudra recommencer, avec des niveaux de plus en plus longs, des chemins de plus en plus étroits et des safe spots de plus en plus petits. Surtout qu'il n'y a pas de checkpoint, vous devrez faire le niveau d'une traite ! Heureusement, vous avez des vies en illimités, et éventuellement pour les petits joueurs (ou les mous du bras), un mode facile avec un engin un peu plus petits.

Une fois le jeu terminé, vous pourrez tenter de battre vos records perso (et aussi ceux du jeu) dans le mode Challenge, et pourquoi pas tenter un speedrun, un no-miss, un no touch...



Conclusion :


Bien que ce ne soit pas le jeu phare de la console, Kuru Kuru Kururin reste une bonne perle méconnu du grand public. Encore aujourd'hui, cette exclue GBA reste un petit bol d'air frais dans l'univers du JV et un bel ovni made in Nintendo.

bigvilo



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Emulateur: http://www.gametronik.com/site/emulation/game_boy_advance/


Rom: http://www.gametronik.com/site/fiche/niGBA/Kurukuru%2520Kururin%2520%2528Europe%2529/

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