Date de sortie française : 11 décembre 1998

Éditeur : Nintendo

Genre : action/RPG

Support : Nintendo 64

 

Il y a des jeux qui ne se suffisent pas d'être de simple vitrine technologique d'une console, il faut absolument qu'ils grattent pour devenir des références, des jeux intemporels, qui feront encore parler d'eux plus de dix ans après leur sortie. Ce fut le cas de Super Mario Bros, Sonic the Hedgehog, Castlevania Rondo of Blood ou GoldenEye 007. Une fois n'est pas coutume, nous allons nous intéresser à un jeu Nintendo qui a révolutionné la série dans laquelle il se trouve, mais aussi le jeu vidéo, par sa beauté, sa poésie et ses donjons qui ont pris toute leur ampleur en 3D : je parle bien entendu de The Legend of Zelda : Ocarina of Time, sorti sur Nintendo 64.


Pour ceux qui n'ont pas connu la victoire de la France au Mondial 98, The Legend of Zelda : Ocarina of Time est un jeu d'action/RPG en 3D où l'on incarne Link, un jeune garçon vivant dans la forêt Kokiri avec ses semblables ; mais à la différence des autres, il n'a pas de fée qui le suit. Après avoir fait un cauchemar assez bizarre, Link se fait réveiller par Navi, une fée, qui lui annonce que le vénérable Arbre Mojo, esprit de la forêt, souhaite lui parler. Ce dernier lui apprend qu'il est victime d'une malédiction qui va bientôt le tuer, et lui demande d'arrêter un homme mystérieux venu du désert, un certain Ganondorf, car telle est sa destinée. Link va devoir partir à l'aventure et explorer Hyrule pour tenter d'arrêter cet homme qui veut assouvir sa domination sur le royaume.

 

Graphismes :

Malgré les limites techniques du support cartouche, l'effet de brouillard bien connu sur N64 et la 3D encore hésitante sur certains points, il n'y a presque rien à redire à Ocarina of Time. Graphismes au point, avec de belles animations aussi bien pour les personnages principaux (comme Link) que pour les ennemis qu'on croisera un peu partout sur notre route. La distance d'affichage est énorme pour un jeu de cette époque, et ça se voit surtout lorsqu'on se balade dans la plaine d'Hyrule, magnifique par la même occasion. Certains décors dans les villes sont en pré-calculés, à la manière d'un Resident Evil, et ça rajoute du monumental là où il y en faut (et parfois là où il n'y en a pas besoin...). On pourrait épiloguer pendant des heures de la beauté des donjons et de leur conception, des batailles contre les boss prenantes par des effets de lumière souvent très bien pensés, des villages et autres lieux ayant chacun une âme avec ses codes de couleurs et de bâtiments, mais à quoi bon, vous l'aurez compris, le titre a finalement peu vieilli (pour qui n'est pas friand de l'ultra-réalisme bien sûr) et est resté une valeur sûre de Nintendo, nous prouvant leur génie pour nous faire rêver.


Musiques :

Les équipes en charge de la bande-son de ce Zelda ont montré au monde entier, et en particulier à ses concurrents Sega et Sony que le support CD n'est pas forcément gage de qualité en ce qui concerne les musiques. En effet, cet épisode dispose d'une bande-son grandiose, c'est bien la première fois qu'un épisode de Zelda a le droit à de telles pistes audio. La musique peut-être aussi évolutive : quand il y a du danger (un ennemi par exemple), une musique inquiétante prend le dessus, tenant en alerte le joueur. Bref, rien à redire, c'est du grand art, et l'ocarina que l'on utilise durant le jeu, permettant de rejouer des airs que l'on a appris, ajoute une nouvelle touche de beauté, en permettant au joueur de participer lui aussi à cette superbe partition.

Pas de voix pour cet épisode, même si la plupart des fans s'attendaient à voir leurs héros réellement dialoguer entre eux ; on a bien le droit à quelques grognements mais c'est tout. Et malheureusement, on entend quelques mots bien articulés dans ce jeu : ce fameux "Hey, listen !" de Navi, qui a hanté les nuits de millions de joueurs à l'époque, ne rêvant que d'une chose : utiliser le lance-pierres de Link pour lui balancer un bon gros caillou en plein milieu de face à cette fée !

 

Maniabilité / gameplay :

Une fois n'est pas coutume avec ces propres jeux sur N64, Nintendo utilise sa manette à stick analogique parfaitement. On se déplace avec le stick, A permet d’interagir (parler, ouvrir des portes...), B pour utiliser son épée, Z pour la caméra et la visée, et les touches C peuvent être configurer des objets secondaires pour attaquer, comme le bâton ou la sarbacane. Tout répond parfaitement, et même s'il n'y a pas de touche de saut, le gameplay s'adapte et on peut sauter en s'approchant d'un rebord. On peut aussi faire des pas de côté en contrôlant la caméra en même temps. Aucun défaut en ce qui concerne la prise en main, le seul reproche qu'on peut lui faire, c'est que cette prise en main a un peu mal vieilli et semblera raide pour le joueur actuel.


Scénario :

Ocarina of Time nous conte la destinée du jeune Link, petit garçon vivant dans la forêt Kokiri et étant le seul à ne pas avoir de fée. Mais à la suite de mauvais rêves, d'un convocation de l'Arbre Mojo afin que notre héros suive sa destinée et parte sauver le royaume d'Hyrule et sa princesse Zelda des griffes du terrifiant Ganon, il devra partir à l'aventure dans différents donjons et différents lieux pour découvrir la vérité, devenir plus fort et même devenir adulte !

Rien qu'en survolant le scénario, on se doute que ce jeu va nous amener dans des aventures trépidantes et nous proposera des rebondissements scénaristiques. Bref, tout ce qu'on attend d'un bon jeu, d'autant que tout est raconté au joueur de manière poétique, sans vulgarité mais sans nous prendre pour des neuneus, surtout que certains passages sont assez durs. Bref, du grand art, avec un scénario qui ferait encore son effet s'il ressortait tel quel 17 ans plus tard.

 

Replay value :

Finir Ocarina of Time une première fois sera ardue, car le jeu est long et propose un challenge corsé, surtout que certaines énigmes peuvent être retordes par manque d'indications pour les résoudre, ou que certains donjons doivent être fait d'une traite pour ne pas se perdre (je pense notamment au temple de l'eau qui a fait rager des dizaines d'enfants à l'époque). Mais le jeu est tellement beau, plaisant à jouer et proposant un tel défi qu'on y reviendra forcément pour se régaler à nouveau, et redécouvrir le premier épisode de la série en 3D, qui fut un véritable révolution à sa sortie.


Conclusion :

The Legend of Zelda : Ocarina of Time s'inscrit sans aucune contestation parmi les meilleurs jeux de la console de Nintendo (et de tous les temps?). Graphismes, histoire, durée de vie et prise en main, tout est nouveau, et c'est ce qui fait le charme de ce jeu, ou plutôt devrais-je dire de cette œuvre.

bigvilo

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Émulateur: http://www.gametronik.com/site/emulation/n64/

Rom: http://www.gametronik.com/site/fiche/niN64/Legend%2520of%2520Zelda%252C%2520The%2520-%2520Ocarina%2520of%2520Time%2520%2528Europe%2529%2520%2528En%252CFr%252CDe%2529/

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